Femmes dans la Tech : portraits de 10 collaboratrices au cœur des DSI de la Sécu

Femmes dans la tech

Lisa & Laëtitia@La Sécu Recrute 5 nov. 2024

Le secteur de la Tech est encore trop souvent perçu comme majoritairement masculin. Pourtant les femmes qui font carrière dans ce secteur s’y épanouissent. C’est le cas d’Anca-Daniela, Sophie, Muriel, Virigine, Marie-Hélène, Sophie, Aline, Sarah, Lourdes et Véronique, 10 collaboratrices de la Sécurité sociale qui évoluent au sein des différentes équipes DSI (Directions des systèmes d'information des Allocations familiales, de l'Assurance Maladie, de l'Assurance retraite et de l'Urssaf).

Immersion
dans nos métiers IT

Chaque semaine, cette série vous proposera de découvrir deux nouveaux portraits, mettant en lumière la diversité des métiers au sein de nos DSI : développement, cybersécurité, gestion de projets, et bien d’autres. Vous découvrirez comment ces collaboratrices, aux profils variés, contribuent à rendre nos systèmes d’information plus performants, sécurisés et adaptés aux besoins de nos millions d’usagers.

Découvrez les métiers IT de la Sécu

Vers plus de diversité et d’inclusion

Au-delà de leur expertise, leur témoignage est aussi un appel à encourager davantage de femmes à rejoindre les métiers du numérique. Actuellement, 30,5 % de nos salariés IT sont des femmes, et 3 d’entre elles occupent des postes de direction des systèmes d’information au sein des Caisses nationales (Cnam, Cnav et Ucanss). Une avancée par rapport à d’autres secteurs mais qui doit encore progresser.

Si les métiers de la tech vous intéressent et que vous souhaitez une expérience professionnelle riche de sens, de missions et d'intérêts, rejoignez les équipes SI de la Sécurité sociale.

Anca-Daniela Scuri
Manager d'une équipe d'informaticiens au sein de l'Urssaf Caisse Nationale

Dans cette interview, Anca-Daniela évoque sur son parcours, son métier et les raisons qui lui ont fait choisir la Sécurité sociale. Elle partage également sa vision de la place des femmes dans les métiers de l'informatique et ses conseils pour des femmes qui voudraient rejoindre les équipes informatiques de la Sécurité sociale.

“En arrivant à l’Urssaf Caisse nationale, on s'attend tous à arriver dans un organisme poussiéreux, très ancien. Ce n'est pas vrai en fait.”

Tech pour toutes : itinéraires de femmes

Une série proposée par le Lab de la Sécurité sociale

Anca-Daniela : "Bonjour, je suis Anca-Daniela Scuri et je suis une femme qui travaille dans la tech. Je travaille pour l’Urssaf Caisse nationale, pour la Direction des services d'information."

C'est quoi votre job ?

Anca-Daniela : "Le métier de directeur de programme, c'est un métier de pilotage des projets ou des gros programmes qui ont des enjeux stratégiques. Donc, nous gérons et nous pilotons tous les aspects nécessaires à la réalisation d'un produit informatique. Donc, en l'occurrence moi, je dirige la refonte du recouvrement amiable et forcé."

[Incrustation à l'écran : Recouvrement : récupération des cotisations sociales non versées]

Anca-Daniela : "Donc, dans le métier du recouvrement de l'Urssaf Caisse nationale, nous gérons des sujets de type périmètres, budgets, ressources, fournisseurs, contractuels, et également tout ce qui est la réalisation du produit avec notre maîtrise d'ouvrage, avec la maîtrise d'œuvre. Donc, c'est un gros projet de réalisation qui nécessite un pilotage stratégique, beaucoup de communication."

Travailler dans la tech, à la Sécu... C'était votre plan ?

Anca-Daniela : "Je suis de formation ingénieure dans l'informatique. Donc, j'ai fait mes études il y a... Il y a très longtemps. Alors moi je viens de la Roumanie et j'ai été embauchée par une filiale roumaine d'une grande société de services ici en France. Je suis venue en stage ici, un stage de deux ans, et finalement, je suis restée et ça changé ma vie.

Je pense que l'événement Covid a été un ouvreur de conscience, et c'est là que j'ai décidé de basculer dans le public pour l'Urssaf Caisse nationale. Je cherchais une valeur dans mon travail de tous les jours... et je l'ai trouvée. Et d'ailleurs, c'est étonnant, en arrivant à l’Urssaf Caisse nationale, on s'attend tous à arriver dans un organisme poussiéreux, très ancien. C'est pas du tout vrai en fait. On est une organisation qui est en mouvance, en transformation, en agilisation."

[Incrustation à l'écran : Méthode agile : viser la rapidité, la satisfaction client et la performance]

Anca-Daniela : "Et c'est ça, en fait, le grand défi qui est devant nous en ce moment. C'est cette transformation humaine et organisationnelle."

Enfant, vous vous imaginiez à cette place ?

Anca-Daniela : "Non, pas du tout. Cette fille était très sérieuse, elle était très littéraire au début et ensuite très mathématique après. Donc elle se voyait plutôt une prof de mathématiques en fait."

Être une femme dans la tec, ça change quoi ?

Anca-Daniela : "Ce sont des postes à grande responsabilité, ce sont des postes stratégiques. Et il faut être très courageuse, il faut être révolutionnaire des fois, il faut savoir quand dire de choses et comment dire des choses. Il ne faut pas trop rester dans le moule en fait,  dans le moule qu'une organisation t'impose. Pour moi, une femme, elle est porteuse d'une rupture et d'une transformation, et c'est ça qui est chouette."

Vos conseils ?

Anca-Daniela : "Il faut se lancer, il faut prendre le risque, puisque de toute façon l'apprentissage arrive avec le chemin. Moi je dis : allez-y, mesdames, mesdemoiselles, allez-y ! N'essayez pas d'être au top de votre forme, vous êtes déjà en forme.

Après, je dirais, être féministe, et entre femmes, être solidaire. Je trouve qu'une femme qui monte et réussit peut en aider une autre à monter.

Alors, l'échec, c'est très important de  l'assumer. Je pense qu'un homme qui fait des échecs, c'est une sorte de non-sujet. Une femme elle est beaucoup plus exigeante par rapport à elle-même et surtout par rapport aux autres. Donc, moi je dis, il faut être solidaire, il faut aider les autres à monter, avec l'aide des hommes, qui doivent aussi être féministes."

[Incrustation à l'écran : La Sécurité sociale]

[Incrustation à l'écran : Rejoignez la Sécu ! Rendez-vous sur lasecurecrute.fr]

Sophie Andreoni
Cheffe de projet à la Cnaf

Sophie Andreoni est cheffe de projet au sein de la Caisse nationale des Allocations familiales. Dans cette vidéo, elle évoque son parcours professionnel et la diversité de ses activités. Elle explique les raisons qui l'ont conduite à choisir ce métier et souligne le dynamisme et l'évolution constante du secteur informatique à la Sécurité sociale. Elle met également en avant l'importance de la mixité dans les équipes pour concevoir des services adaptés aux usagers.

“Je voulais travailler pour un établissement ou une entreprise qui, en tout cas, avait des vraies valeurs.”

Tech pour toutes : itinéraires de femmes

Une série proposée par le Lab de la Sécurité sociale

Sophie : "Bonjour, je m'appelle Sophie Andréoni. Je suis une femme et je travaille dans la tech. J'ai 38 ans, deux enfants et ça fait une dizaine d'années que je travaille pour la Caisse nationale des Allocations familiales."

C'est quoi votre job ?

Sophie : "Alors je suis cheffe de projet, donc je pilote des projets d'évolution du système d'information. Donc, soit la mise en place de réformes, de modernisation des services ou alors de la prestation externalisée. En parallèle, j'ai d'autres activités. Je suis membre du Centre de Compétences Agile qui développe et promeut des méthodes différentes que celles qu'on utilisait traditionnellement dans le développement informatique.

[Incrustation écran : méthode agile : Viser la rapidité, la satisfaction client, et la performance]

Et à ce titre, ça me tient à cœur d'intervenir en tant que formatrice pour l'ensemble à la fois des équipes de la Cnaf, donc de la Caisse nationale des Allocations familiales, mais aussi des Caf. Et au-delà de ça, je m'investis aussi : je suis marraine des nouveaux embauchés de la DSI dans l'optique de retenir les talents. C'est difficile de recruter aujourd'hui, pas que les femmes. Et donc ça me tient à cœur aussi de montrer qu'on a un terrain de jeu qui est génial, c’est dynamique et on ne le montre pas assez. Mais la Sécu pour ça, c'est super intéressant et très riche."

Travailler dans la tech, à la Sécu... C'était votre plan ?

Sophie : "Quand j'ai intégré un IUP Miage justement où j'ai commencé à faire des études dans l'informatique, je me suis aperçue que j'avais pas envie de me tourner vers le développement informatique pur. Donc j'ai fait de l'analyse commerciale et marketing, et en fait, ça m'a donné envie de me tourner plutôt vers le marketing et le management dans les activités de service. Donc j'ai repris mes études après une année comme ça en école de commerce et ça m'a donné une vraie vision, une vraie appétence pour tout ce qui était activités tertiaires, services aux usagers, UX design, etc. Et donc après, je suis rentrée dans une société qui éditait un logiciel pour le tourisme. Je me suis posée la question en me disant : “j'ai fait le tour de la société où je suis. Très intéressant mais j'aimerais bien voir autre chose.” Et là s'est présentée à moi l'opportunité de travailler pour la Caisse nationale des Allocations familiales. Et j'avoue que les valeurs, en fait, ça a été le petit plus parce que j'aurais pu partir en société de services, mais vraiment, je voulais travailler pour un établissement ou une entreprise en tout cas, qui avait des vraies valeurs. En 2017, j'ai eu l'opportunité d'intégrer un plateau Agile de développement et du coup, j'ai été Scrum Master.

[Incrustation écran : Scrum Master : Coach et facilitateur au coeur d'une équipe informatique, dans une démarche Agile]

Donc c'est aussi tout l'avantage de travailler dans cette belle structure. Finalement, on est à la DSI quand même 800 employés avec une belle diversité de métiers et puis après c'est pareil, j'avais fait un petit peu le tour du poste, donc j'ai eu envie de changer de nouveau et j'ai eu l'opportunité de passer cheffe de projet. Et donc de piloter des projets et de diversifier mes activités à côté."

Enfant, vous vous imaginiez à cette place ?

Sophie : "Bah vu l'âge, pas vraiment. [Rires] En fait, je pense qu'elle était plutôt tournée vers ses poupées. Découvrir la vie, découvrir le monde. Je pense que j'ai gardé que son sourire finalement de cette petite fille. Et non, j'étais pas destinée à faire ce que je faisais. Plus jeune, j'ai voulu être océanographe. J'ai voulu être juge pour enfants, j'ai voulu être avocate. Enfin voilà, j'avais pas mal d'envies. Et puis finalement, je m'attendais pas après mon bac scientifique à me retrouver dans l'informatique et ça m'est tombé dessus comme ça. Et du coup finalement je regrette pas du tout."

Être une femme dans la tech, ça change quoi ?

Sophie : "C’est un milieu qui est quand même assez masculin et ça montre aussi que ben ouais, on peut être femme et bosser dans la tech en fait, et être super épanouie et que ça se passe très très bien. Et vraiment je pense que c'est important justement d'avoir cette complémentarité, cette mixité pour concevoir les meilleurs services pour les usagers. Donc si ça peut donner envie à des jeunes, en fait c'est tout l'objectif."

Vos conseils ?

Sophie : "Rester motivée, être curieuse, aimer apprendre et saisir sa chance et saisir les opportunités, surtout pas les louper et foncer. Ouais, vraiment, si ça nous plait, il faut y aller. Faut pas hésiter parce que je pense qu'on a tous des compétences, tous des capacités. En tout cas, pour ma part, à la DSI, à la Caisse nationale, on m'a donné ma chance, on me la donne encore tous les jours. Et quand on travaille dans un environnement comme ça, en fait, ben c'est génial."

[Incrustation à l'écran : La Sécurité sociale]

[Incrustation à l'écran : Rejoignez la Sécu ! Rendez-vous sur lasecurecrute.fr]

Envie de rejoindre les équipes tech de la Sécu ?

Muriel Boizard
Manager opérationnelle au sein de l’équipe cartographie du SI à la Cnam

Muriel Boizard est manager d'une équipe d'architectes du SI cartographes au sein de la CNAM (Caisse nationale de l'Assurance Maladie). Dans cette interview, elle présente son parcours et son métier tout en soulignant l’importance cruciale de la sécurité du système d'information. Elle aborde également la question des stéréotypes dans le domaine de la tech, encourageant les jeunes filles à surmonter ces barrières et à se lancer dans les métiers du numérique.

“Beaucoup de filles n’osent pas se lancer dans les métiers de la tech, alors qu’elles réussissent bien en mathématiques et ensuite très bien en informatique.”

Tech pour toutes : itinéraires de femmes

Une série proposée par le Lab de la Sécurité sociale

Muriel : "Bonjour, je suis Muriel Boizard. Je suis une femme qui travaille dans la tech. Je suis manager d'une équipe d'architectes du SI cartographes au sein de la Caisse nationale de l’Assurance Maladie."

C'est quoi votre job ?

Muriel : "Le métier d'architecte du système d'information, il peut prendre différentes formes. Et moi, au sein de l’Assurance Maladie, je suis plus cartographe. Donc on va dresser finalement un panorama de l'ensemble des applicatifs. Ce qui est important, c'est la sécurité du système d'information. Donc, là on est de plus en plus soumis à des aléas d'attaques."

[Incrustation à l'écran : Sécurité du SI : les cyber-attaques]

Muriel : L'important, c'est qu'on puisse assurer qu'il n'y ait pas de failles au sein de notre système d'information. Montrer en quoi on maîtrise la connaissance de notre patrimoine applicatif et déjouer les failles de sécurité, c’est important. "

[Incrustation à l'écran : Applicatif : programme informatique]

Travailler dans la tech, à la Sécu... C'était votre plan ?

Muriel : "J'ai commencé par un bac scientifique. Ensuite, comme j'étais assez généraliste, j'ai fait une école de commerce, et la spécialisation systèmes d'information et organisation que j'ai faite dans cette école m'a poussée à aller vers ces métiers de la tech.  
Dans mon parcours, j'ai d'abord fait seize ans de conseil en systèmes d'information, et je crois que ça m'a apporté beaucoup de richesse, puisque je suis intervenue dans une soixantaine d'entreprises différentes, dans différents secteurs de métiers.  
Le jour où j'ai passé le cap de vouloir faire ce même métier pour une entreprise et être au sein de l'entreprise, ça a été un moment important de ma carrière, et c'était il y a dix ans.  
Et le deuxième moment je pense que c'est il y a quatre cinq ans, quand j'ai pris la responsabilité de l'équipe dans laquelle je travaillais.  
Moi, j'avais besoin d'une entreprise qui apporte aux gens. J'ai besoin d'avoir un métier où je me sente utile et me dire qu'indirectement chaque assuré bénéficie d'un système de santé au quotidien, c'est vraiment quelque chose d'important pour moi."

Enfant, vous vous imaginiez à cette place ?

Muriel : "J’étais beaucoup plus introvertie, assez peu dans le relationnel, donc ce que j'ai développé au sein de ma carrière finalement, c’est beaucoup de relationnel avec les gens et d'apporter et de faire des projets. Et ça, ça m'a aidée à grandir et je suis très loin de la personne qui était très introvertie quand elle était petite."

Être une femme dans la tech, ça change quoi ?

Muriel : "Il y a beaucoup de filles qui n'osent pas venir dans les métiers de la tech. Pourtant, elles réussissent bien dans les mathématiques et ensuite elles réussissent très bien dans l'informatique aussi. Mais il y a une barrière qui se crée, je pense, sur des stéréotypes qui sont là depuis tout petit."

Vos conseils ?

Muriel : "Oser faire ce qu'on aime, se laisser porter par ses envies. Non mais, être curieux, saisir les opportunités des métiers de la tech, parce que c'est une grande diversité. Il n'y a pas que le développement d'applications informatiques, il y a bien d'autres métiers autour. Vraiment, ne pas avoir peur de ne pas y arriver."

[Incrustation à l'écran : La Sécurité sociale]

[Incrustation à l'écran : Rejoignez la Sécu ! Rendez-vous sur lasecurecrute.fr]

Lourdes Guillou
Experte intégratrice en solution DevOps à la Cnav

Lourdes Guillou est experte intégratrice en solution DevOps au sein de l'Assurance retraite Caisse nationale. Elle nous parle de son parcours professionnel et de son métier, en mettant en avant la place accordée à la gestion du changement. Elle évoque également les valeurs humaines qui l'ont conduite à choisir la Sécurité sociale et les opportunités de reconversion et de formation possibles dans le secteur de la tech.

“Si on veut entrer dans l’informatique, une reconversion est tout à fait possible !”

Tech pour toutes : itinéraires de femmes

Une série proposée par le Lab de la Sécurité sociale

Lourdes : "Bonjour, je m'appelle Lourdes Guillou. Je suis une femme et je travaille dans la tech.Je viens des Philippines. Je travaille en tant qu’informaticienne à la Cnav. J'étais premièrement une experte comptable dans mon pays, et j'ai évolué dans les métiers de l'informatique en France."

C'est quoi votre job ?

Lourdes "J'ai commencé en tant qu’intégratrice technique. Ensuite, j'ai évolué dans la chefferie de projet technique. Aujourd'hui, on est dans la partie DevSecOps où on met à disposition des outillages pour industrialiser le déploiement des applications, que ce soit plus fiable et sécurisé.

[Incrustation à l'écran : DevSecOps : Méthodologie qui unifie le développement, la sécurité et la production informatique]

C'est pas simple, ça prend beaucoup beaucoup de temps parce que, en fait, on touche aux habitudes des gens. Le défi c’est comment amener ces solutions-là pour que ça soit adopté par les gens. Et du coup, on rentre maintenant dans de la gestion de changement. Comment faire changer les habitudes des gens ? Ce qui n’est pas simple. Mais voilà, on rentre dans l'humain."

Travailler dans la tech, à la Sécu... C'était votre plan ?

Lourdes : "J'étais plutôt orientée vers la chefferie de projet et à ce moment-là, c'est là où je suis arrivée en tant que prestataire à la Cnav. À cette époque là, il y avait une ouverture de poste et mon chef actuel m’a proposé, est-ce que je suis intéressée par le poste ? Il y a un côté très humain et du coup c'est ça qui m'a fait choisir la Cnav par rapport aux autres. À la Cnav en fait, même s'il y a toujours le stress du travail, ça c'est normal. Mais il y a quand même une camaraderie dans l'ambiance qui est très bien. Il y a la bienveillance surtout qui est importante. Aujourd’hui c'est vraiment... On va fédérer différentes équipes pour pouvoir mettre en place une solution qui va s'appuyer à terme sur les technologies de conteneurisation.

[Incrustation à l'écran : Conteneurisation : Rendre le programme indépendant des infrastructures et des systèmes d'exploitation.]

En quelque sorte, on conçoit un projet d'avenir qui va être... qui pourrait être utilisé dans les prochaines années."

Enfant, vous vous imaginiez à cette place ?

Lourdes "Non, pas du tout. C'était vraiment... C’est arrivé... Je n'avais même pas prévu de venir en France. C'était vraiment par hasard que c'est arrivé. Parce que mon métier d’avant était réglementé, je ne pouvais pas refaire la même chose ici. Et du coup c'est là que je me suis dit : bon... c'est une opportunité de regarder l'informatique."

Vos conseils ?

Lourdes "C'est pas non plus impossible de faire une reconversion si on veut vraiment rentrer dans l'informatique, il faut quand même se former. Après, il y a pas mal de choix. Et ensuite, c’est aussi peut être de dire aux femmes, même si elles sont issues d'autres pays, et viennent en France assez tardivement, que ce n'est pas trop tard. Il faut juste prendre les choses en main et ne pas avoir peur. Et il y a toujours une opportunité derrière."

[Incrustation à l'écran : La Sécurité sociale]

[Incrustation à l'écran : Rejoignez la Sécu ! Rendez-vous sur lasecurecrute.fr]

Aline Robert
Intégratrice de production à la Cnaf

Aline Robert est intégratrice de production au sein de la Caisse nationale des Allocations familiales. Dans cette vidéo, elle présente ses missions et décrit l'environnement dynamique de la Sécurité sociale qui lui permet de rester à jour sur les nouvelles technologies. Elle partage également sa vision concernant la place des femmes dans l'informatique et offre des conseils à celles qui souhaitent se lancer dans ce domaine. 

“On ne s’ennuie jamais : il y a plein de technologies à découvrir, et c’est vraiment intéressant, vraiment stimulant.”

Tech pour toutes : itinéraires de femmes

Une série proposée par le Lab de la Sécurité sociale

Aline : "Bonjour, je suis Aline Robert, je suis une femme et je travaille dans la tech. J'ai intégré la Sécurité sociale il y a à peu près 22 ans et c'était mon premier emploi."

C'est quoi votre job ?

Aline : "Alors moi, je suis intégratrice de production, c'est-à-dire que je suis au bout de la chaîne. Une fois que les développeurs ont fini leur produit, on les met en place sur les différentes infrastructures.

[Incrustation à l'écran : Infrastructures : Logiciels et plateformes internes et externes.]

Une autre partie de mon travail est de maintenir en conditions opérationnelles ces infrastructures, c'est-à-dire résoudre les incidents ou anticiper les incidents qu'il pourrait y avoir. Et à côté de ça, je fais aussi partie de ce qu'on appelle l'usine logicielle et je contribue à provisionner toutes les ressources informatiques qui se trouvent sur le cloud. En fait, on ne s'ennuie jamais. Il y a moult technologies à appréhender et ça, c'est très intéressant, c'est très challengeant. Il y a de multiples interlocuteurs et ça rend les échanges très riches.

Travailler dans la tech, à la Sécu... C'était votre plan ?

Aline : "J’y suis arrivée un peu par hasard, mais j’y reste parce que je trouve qu’il y a un vrai but dans ce qu’on fait. De savoir qu’à la fin, ce qu’on fait ça peut aider des familles, des allocataires, ça donne vraiment un sens à ce pour quoi on se lève le matin. C’est important. On travaille énormément sur les nouvelles technologies. On travaille aussi en mode DevOps et en mode Agile aussi, qui, on peut le voir dans beaucoup d’entreprises, sont très demandées.

[Incrustation à l'écran : DevOps : Approche unifiée entre le développement et la production.]

On a une vraie expertise aujourd’hui dans les nouvelles technologies et qui sont demandées sur le marché du travail. Ce qui pourrait retenir les gens, c’est justement l’intérêt de notre travail. Et c’est aussi le fait que quand même, on travaille beaucoup en équipe et pour les gens qui aiment travailler en équipe, ils seront bien lotis."

Jeune, vous vous imaginiez à cette place ?

Aline : "Alors non, je ne pense pas. [Rires] J’avais pas trop d’idées de ce que je voulais faire, mais peut-être que je m’imaginais un petit peu plus roots que ce que je suis, mais voilà. C’est très bien."

Être une femme dans la tech, ça change quoi ?

Aline : "Déjà je trouve qu’on est pas assez de femmes dans l’entreprise, c’est dommage. Et puis aussi, pour véhiculer une autre image de l’informaticien parce qu’on s’imagine toujours que c’est un geek derrière son écran qui est un peu asocial alors qu’en fait pas du tout. Ça peut être une maman de 40 ans ouverte sur le monde, curieuse."

Vos conseils ?

Aline : "Rester ouverte sur les nouvelles technologies. Et puis pour une femme, je dirais aussi de ne pas se laisser faire."

[Incrustation à l'écran : La Sécurité sociale]

[Incrustation à l'écran : Rejoignez la Sécu ! Rendez-vous sur lasecurecrute.fr]

Virginie Morisot
Senior delivery manager à la Cnam

Virginie Morisot est senior delivery manager au sein de la Cnam (Caisse nationale de l'Assurance Maladie). Dans cette interview, elle évoque son métier et l'importance pour elle de travailler dans un environnement qui incarne des valeurs fortes et propose des défis technologiques stimulants. Elle souligne également la valeur de la mixité dans les équipes et partage des conseils pour celles qui envisagent une carrière dans le domaine de la tech.

“C'est en étant soi-même qu'on arrive à être percutant, parce qu'on ne perd pas d'énergie à des faux semblants.”

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Une série proposée par le Lab de la Sécurité sociale

Virginie : "Bonjour, je suis Virginie Morisot et je suis une femme qui travaille dans la tech. Pour moi, rejoindre l'Assurance Maladie, c'était donner du sens, être utile aux autres et puis continuer d'apprendre."

C'est quoi votre job ?

Virginie : "Donc, mon métier aujourd'hui, c'est véritablement d'animer des petits collectifs, aussi bien au départ, des architectes qu’une communauté qui va faire de la recette."

[Incrustation à l'écran : Recette : validation technique et fonctionnelle des logiciels développés.]

Virginie : "C'est aussi pouvoir animer des équipes de fabrication, des cellules diverses d'experts fonctionnels ou d'experts techniques. Le but, c'est vraiment collectivement de pouvoir s'engager sur des objectifs communs et de dépasser finalement des fois des contraintes qui nous semblent, je dirais, impossibles à contourner. Je pense notamment à la crise sanitaire. Ça a été très compliqué."

Travailler dans la tech, à la Sécu... C'était votre plan ?

Virginie : "J'ai choisi d'intégrer l'Assurance maladie, après un long parcours dans le privé. J'ai travaillé plus de 20 ans, d'abord chez Thalès, ensuite j'ai rejoint l'industrie agroalimentaire, la fabrication également. Et puis j'ai fait un peu d'entrepreneuriat pendant cinq ans. Et j'avais besoin de valeurs. Pour moi, la santé, c'était sans doute la valeur ultime, en plus, en parallèle de celle de l'enseignement. Pour moi, ce sont deux valeurs importantes dans le monde qui nous entoure, et avoir la chance de pouvoir interagir dans ce secteur-là, c'était significatif. Un peu comme dans la pyramide de Maslow, vous savez. Ca donnait un sens véritable à ma vie, ma vie professionnelle, qui est pour moi une part importante de ma vie personnelle. J'ai besoin de sens dans le métier pour être bien aussi sur le plan personnel.

On peut imaginer que l'Assurance maladie est un peu vieillissante. En fait, on a une idée d'une institution un peu vieillotte parce que "Sécurité sociale", ça fait un peu “has been” pour les jeunes qui pensent plutôt “FrenchTech” ou “start up”. Néanmoins, il y a beaucoup de vie dans ces équipes. Il y a beaucoup de techno, beaucoup d'envie et de challenges à relever. Je pense que lorsqu'on cherche des valeurs, des valeurs humaines, l'Assurance maladie est une belle réponse."

Enfant, vous vous imaginiez à cette place ?

Virginie : "Non, je ne pouvais pas imaginer à cet âge-là, bien sûr, faire de l'informatique. Par contre, très tôt, j'ai pu faire mes premiers développements informatiques grâce au TO7. Je ne sais pas si ceux qui connaissent se rappellent des premiers ordinateurs familiaux qu'on avait sur le marché quand j'étais toute jeune. Donc non, je ne pouvais pas imaginer un jour faire de l'informatique. J’en aurais rêvé sans doute arrivée à douze ans. Et aujourd'hui, je suis dans une grande maison qui me permet de m'épanouir et de transmettre aux plus jeunes. Et pour moi, ça a un vrai sens."

Être une femme dans la tech, ça change quoi ?

Virginie : "Le côté féminin, je ne sais pas. J'ai tendance à dire qu'il ne faut pas “genrer”, entre guillemets, l'engagement. L'engagement, il est au-delà de ce qu'on est. Moi, je pense qu'il est important que dans les équipes, il y ait une certaine mixité, un certain équilibre, parce que tout simplement, c'est la richesse de l'échange et des interactions. Mais après, sur le management et sur même la compétence elle-même, on est pareil."

Vos conseils ?

Virginie : "Déjà, c'est de créer leur poste à leur image. Ne pas essayer d'imiter quelqu'un. C'est être. Ça, c'est important, parce que c'est en étant soi-même qu'on arrive à être percutant, parce qu'on ne perd pas d'énergie à des faux semblants. C'est être d'abord, écouter. C'est le deuxième verbe que je proposerais. Écouter tout le monde, écouter la hiérarchie, écouter les gens avec qui on travaille, les équipes qu'on anime. Parce que la vérité, elle est diffuse, et il faut écouter avant de prendre une décision. Ensuite, je dirais s'engager. Parce que sans engagement, il n'y a pas de sens."

[Incrustation à l'écran : La Sécurité sociale]

[Incrustation à l'écran : Rejoignez la Sécu ! Rendez-vous sur lasecurecrute.fr]

Sarah Beltran
Data quality manager à la Cnav

Sarah Beltran est data quality manager au sein de l'Assurance retraite Caisse nationale. Dans cette vidéo, elle aborde son métier et son parcours, en partageant ce qui lui plaît dans le secteur de l'informatique et pourquoi elle se sent bien à la Sécurité sociale. Elle discute également de sa vision sur la place des femmes dans les métiers de la tech et offre des conseils pour celles qui voudraient rejoindre les équipes informatiques de la Sécurité sociale.

“On a vraiment l’impression de servir à quelque chose, c’est concret. Il y a beaucoup de reconnaissance et une très bonne ambiance.”

Tech pour toutes : itinéraires de femmes

Une série proposée par le Lab de la Sécurité sociale

Sarah : "Bonjour, je suis Sarah Beltran. Je suis une femme qui travaille dans la tech. Je travaille à la Caisse nationale d'Assurance vieillesse (Cnav) dans l'équipe de Data Qualité. Je suis la qualité des données dans les référentiels dont la Cnav est opérateur, comme par exemple le référentiel des retraites, référentiels des entités, des prestations sociales.

[Incrustation à l'écran : Référentiel : Grille qui fixe les seuils et niveaux de prestations.]

C'est quoi votre job ?

Sarah : "Je suis plus particulièrement Data Qualité Analyste. En gros, mon travail ça va être de fournir des indicateurs pour aider ensuite à la décision. Pour les analystes fonctionnels ou pour des décisions sur des projets. Donc par exemple, si on prend le référentiel des pensions de retraite, notre travail, ça va être de s'assurer que les données qui sont dans ce référentiel, qui vont servir à payer finalement les pensions pour les retraités, vont bien être alimentées, vont être correctes et vont pouvoir aboutir aux résultats attendus. "

Travailler dans la tech, à la Sécu... C'était votre plan ?

Sarah : "Je ne connaissais pas du tout le domaine de la retraite. Donc quand je suis arrivée, j'ai appris beaucoup de choses en très peu de temps. [Rires] Mais voilà, enfin c'était très très riche. Et c'est pareil, c'est un challenge d'apprendre un nouveau domaine, un nouveau métier, parce que je n'étais pas du tout dans la donnée. Quand j'ai découvert la Cnav, tout ce qui est enjeu social, c’est super, on se dit on sert à quelque chose, vraiment, c'est concret. Il y a beaucoup de reconnaissance, il y a une très bonne ambiance.  "

Enfant, vous vous imaginiez à cette place ?

Sophie : "Non, non, pas du tout. Au début, je voulais être institutrice. Donc j'ai fait une fac d’AES: Activités économiques et sociales. J'ai fait un mois et je me suis rendu compte que ce n'était pas du tout ce que j'aimais faire. C'est très littéraire, c'était très abstrait en fait. Et c'est là où je me suis rendu compte que non, je voulais vraiment du concret, enfin voilà, du concret plus dans le scientifique, plus dans ça. Donc j'ai fait une année où j'ai cherché un petit peu ma voie. J'ai fait par correspondance, assistante ingénieure. Un peu par hasard, où j'ai découvert l'automatique, où j’ai découvert l'informatique. Enfin voilà des choses vraiment concrètes. Je me suis rendue compte que ça me plaisait. Donc j'ai enchaîné sur un IUT en Génie Électrique et Informatique Industrielle. Pareil en deux ans où je me suis dit on va voir si ça me plaît. Voilà, j'arrête au bout des deux ans. Finalement, ça m'a plu et j'ai continué en école d'ingénieur en télécommunications sur Paris. Et finalement, je suis très contente d'avoir bifurqué et d'être arrivée là. "

Être une femme dans la tech, ça change quoi ?

Sarah : "C'est vraiment pas assez féminin et c'est dommage parce que si on a l'esprit logique, si on a l'esprit curieux : on peut le faire, il n'y a pas de... Il n'y a aucun blocage. C'est des métiers où il faut avoir envie d'apprendre. Tout le monde peut le faire. Il n'y a pas de filles, garçons. "

Vos conseils ?

Sarah : "D'essayer, si ça ne plaît pas, mais au moins elles auront essayé. De ne pas hésiter à s'imposer. Et de rester elle-même."

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Marie-Hélène Decultieux
Manager stratégique du SI à la Cnaf

Marie-Hélène Decultieux est manager stratégique des SI au sein de la Caisse nationale des Allocations familiales. Dans cette interview, elle nous parle de son métier et de son parcours, et explique pourquoi elle a choisi de travailler dans le domaine informatique. Elle propose des conseils pour promouvoir les métiers de la tech et pour celles qui souhaitent évoluer dans ce secteur.

“Il faut toujours être curieuse et continuer d’apprendre. On apprend sur le terrain, mais il faut aussi savoir se former par soi-même.”

Tech pour toutes : itinéraires de femmes

Une série proposée par le Lab de la Sécurité sociale

Marie-Hélène : "Bonjour, je m'appelle Marie-Hélène Decultieux, je suis une femme et je travaille dans la tech. J'ai réalisé dix années en société de service informatique sur Lyon, et ensuite ça fait 23 ans que je travaille pour la Direction informatique de la caisse nationale des Allocations familiales."

C'est quoi votre job ?

Marie-Hélène : "Actuellement, je suis manager stratégique en systèmes d'information depuis trois ans. Dans mes missions, je suis là pour porter les enjeux du schéma directeur.

[Incrustation à l'écran : Schéma directeur : Démarche qui définit la stratégie des systèmes d'information, alignée sur la stratégie globale de l'entreprise.]

On est là pour implémenter des solutions, soit auprès des caisses d'Allocations familiales, soit auprès des usagers via les offres sur Internet. En tant que manager stratégique, on est là pour travailler avec nos équipes opérationnelles. On est là également pour travailler avec nos marchés de sous-traitants. J'exerce aussi un volet sur la partie budgétaire. On a des enveloppes pour exécuter nos missions, et il faut les contrôler et les exécuter à bon escient."

Travailler dans la tech, à la Sécu... C'était votre plan ?

Marie-Hélène : "Mon premier emploi, où je suis restée sept ans, était dans une société de services où j'ai fait essentiellement de l'analyse et un peu de développement sur des logiciels de gestion de stocks pour les centrales nucléaires. Dans la deuxième société, où je suis restée trois ans, j'ai plutôt fait des outils, c'était déjà sur un volet social, pour verser les aides d'urgence aux migrants qui arrivaient sur le territoire. La France était terre d'accueil. Alors justement, quand j'étais dans ma deuxième société, j'avais travaillé sur le service social d’aide aux migrants et en même temps, j'avais fait quelques missions pour des centres d'études et de développement des Caf. C'est au moment des 35 heures qu'ils ont ouvert des postes, et donc je me suis dit que c'est une bonne transition, par ce que quelque part, le centre d'étude et développement est un peu la société de services des Caf. Et voilà, c'est un peu le hasard des rencontres mon parcours."

Jeune, vous vous imaginiez à cette place ?

Marie-Hélène : [Rires] "Non, je pense pas. Petite fille, je voulais être opticienne, mais après, je n'ai pas fait ce choix. L'informatique commençait à être un peu en émergence. J'ai une grande sœur qui est partie dans un cursus informaticien, et du coup, j'ai fait aussi ce choix. Voilà. Mais non, petite, je ne pensais pas que j’allais faire ça. [Rires]"

Être une femme dans la tech, ça change quoi ?

Marie-Hélène : "Alors, effectivement, actuellement dans les écoles, on s'aperçoit qu'il y a de moins en moins de femmes qui partent dans ces cursus là. Il y a des collaborateurs, parents d'élèves, qui disent justement on va impulser, faire de la communication dans les établissements pour éveiller l'esprit en fait, et c'est clair qu'il faut communiquer. Des fois, on voit que les profils fonctionnels sont plutôt féminins, mais, enfin voilà, il n'y a pas de sexe, tout le monde peut tout faire. On peut être développeur féminin, on peut être concepteur masculin."

Vos conseils ?

Marie-Hélène : "Il faut toujours être curieuse, il faut apprendre. On apprend au travail, mais il faut savoir aussi apprendre par soi-même. Il y a beaucoup de MOOC, de petits tutos qui existent. Dans mon parcours, j'ai souvent eu la chance de travailler avec des personnes qui étaient des leaders. Il faut observer. Si on observe et qu'on écoute, on apprend beaucoup de ces gens-là."

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Sophie Decker
Responsable support et service technique au sein de l'Urssaf Caisse nationale

Sophie présente son métier, son parcours et les raisons qui la rendent fière de travailler à la Sécurité sociale. Elle partage également son expérience en tant que femme dans les métiers de l'informatique et offre des conseils pour celles qui souhaitent rejoindre les équipes informatiques de l'institution.

“Je pense que le fait qu'il n'y ait pas beaucoup de femmes dans la tech aujourd'hui, c'est dommage parce qu'on aimerait bien, nous, recruter, mais on n'a pas de candidates.”

Tech pour toutes : itinéraires de femmes

Une série proposée par le Lab de la Sécurité sociale

Sophie : "Je suis Sophie Decker et je suis une femme dans la tech. Je suis ingénieure informaticien de formation. Je suis entrée à la Sécu en 2000 et depuis, j'y suis restée. Je suis rentrée un peu par hasard et je suis restée plus par goût et par conviction."

C'est quoi votre job ?

Sophie : "Alors ingénieur informaticien, c'est un terme générique qui regroupe tout un tas de métiers. Je suis manager dans une partie qui s'appelle le Support Technique, donc je gère une équipe qui gère du support technique. Nous, on gère en fait les problèmes des informaticiens locaux, c'est-à-dire que l'utilisateur a déjà fait un premier signalement à un informaticien local et s'il n'a pas pu résoudre, on gère le problème. Donc nous on n'est pas en direct avec les utilisateurs, on est en direct avec les informaticiens locaux de proximité. J'ai aussi une formation en management. J'ai fait ça en plus, dix ans après mes premières études. Là où j'excelle le plus aujourd'hui, ce n'est pas forcément dans la partie technique. Je ne suis pas geek, mais par contre je sais très bien manager les gens et faire en sorte de faire grandir les gens et faire aboutir les projets et gérer les carrières des uns et des autres. Ça c'est plus mon métier aujourd'hui, qui n'a rien à voir avec ce que je faisais au début."

Travailler dans la tech, à la Sécu... C'était votre plan ?

Sophie : "Alors à l'époque, quand je suis rentrée, ça n'avait pas plus de sens que ça. Au début, j'ai commencé, j'étais ingénieure d'étude, j'étais dans les réseaux télécoms, donc je faisais de l’architecture réseau.

Voilà.

Et puis petit à petit, je suis passée cheffe de projet. Après, j'ai managé des personnes. J'ai plus choisi le poste en fait, et l'intérêt du métier que l'environnement. Souvent on dit à la Sécurité sociale on y rentre par hasard et on y reste par conviction.

L'image de l'Urssaf et même de la Sécurité sociale s'améliore en fait d'année en année et on fait beaucoup d'actions pour ça, de communication : pour que dans la tête des gens, quand nous on arrive chez des gens qu'on connaît pas et qu'on dit : “je travaille à l’Urssaf”, eh bien les gens ils nous regardent pas comme ça, l'air de dire “c'est pas terrible”. Au contraire, maintenant on est fiers, nous, de travailler à l'Urssaf."

Enfant, vous vous imaginiez à cette place ?

Sophie : "Pas du tout. [Rires] Je pense qu’elle n’aurait pas imaginé ça une seconde. En fait cette petite, elle était assez douée dans les études. Mais après, elle s'est laissée porter au gré de ce qu'elle a réussi à faire. Elle s'est lancée des défis. Elle s’est dit allez Mathsup, j'y vais. Ah ben j'ai une école alors j'y vais et puis etc. Petit à petit, elle a grimpé comme ça, sans plan de carrière, juste avec l'envie de faire bien son job et puis voilà. Alors moi je ne suis pas un exemple pour tout ce qui est passionné de tech, moi je ne suis pas passionnée de tech du tout, c’est le message peut-être que je voudrais passer aussi. C'est qu'on peut très bien réussir dans la tech sans être un geek, sans être comme ça toute la journée. On peut très bien avoir, surtout en plus à l'Urssaf, une vie familiale. On est très attaché à l'équilibre vie professionnelle, vie familiale."

Être une femme dans la tech, ça change quoi ?

Sophie : "À titre personnel, moi j'ai toujours été dans des univers d'hommes. En terminale, c'était scientifique. Il y a pas beaucoup de filles. En Mathsup, il y en avait encore moins. En école d'ingénieur on était 10 %. Donc j'ai toujours navigué là-dedans et moi ça m'a jamais posé de problème. Je pense que ça dépend aussi beaucoup du tempérament de chacun, de la façon dont on s'adapte avec les uns et les autres. Moi, quand j'ai des équipes à monter, je préfère avoir des équipes mixtes que d'avoir des équipes uniquement d'hommes, bon de femmes ça, ça n'arrive jamais [Rires]. Donc on a vraiment des choses à apporter. Et je pense que le fait qu'il n'y ait pas beaucoup de femmes dans la tech aujourd'hui, c'est dommage parce qu'on aimerait bien nous embaucher, mais on n'a pas de candidates."

Vos conseils ?

Sophie : "Fais toi confiance, tu peux y arriver. Parce qu'aussi culturellement, les femmes, quand elles postulent à un poste et bien s'assurent d'avoir 100 %, voire 110 % des compétences pour postuler. Alors qu'un homme, s'il a 50 % il va y aller. Il va tenter sa chance. Donc fais toi confiance, tu peux y arriver et puis t'as rien à perdre. Donc tente voilà. Et puis tu verras bien."

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Véronique Puche
Directrice déléguée au SI et au pilotage des transformations à la Cnav

Véronique Puche est directrice déléguée au SI et au pilotage des transformations au sein de l'Assurance retraite Caisse nationale. Dans cette vidéo, elle détaille ses missions et retrace son parcours, expliquant comment elle a intégré le domaine de l'informatique puis rejoint la Sécurité sociale. Elle souligne la diversité des métiers dans la tech et propose des pistes et conseils pour celles qui envisagent de faire carrière dans ce domaine.

“J'avoue que si je n'avais pas rencontré d'obstacles qui étaient peut-être liés au fait que j'étais une femme, je ne me serais pas posé de questions.”

Tech pour toutes : itinéraires de femmes

Une série proposée par le Lab de la Sécurité sociale

Véronique : "Je suis Véronique Puche et je suis une femme dans la tech. Je suis Directrice déléguée au système d'information et au pilotage des transformations au sein de l'Assurance retraite Caisse nationale."

C'est quoi votre job ?

Véronique"On peut le voir comme comme la cheffe d'orchestre. L'objectif, c'est vraiment d'arriver à fédérer l'ensemble des équipes pour pouvoir atteindre les objectifs. C'est une direction qui regroupe l'ensemble des équipes qui maintiennent, font évoluer le système d'information de l'Assurance retraite.Donc il y a 1300 personnes qui travaillent et garantissent un système d'information qui puisse être le plus performant, sécurisé et de qualité, possible. On est le premier régime de retraite en France. On travaille également à mettre à disposition un système d'information pour l'ensemble des collaborateurs et collaboratrices de l'Assurance retraite. C'est près de 14 000 salariés. Et puis une troisième catégorie qu'on connaît peut-être un peu moins, c'est nos missions qu'on appelle des missions d'opérateur, où on met à disposition des systèmes d'information, des référentiels, des applicatifs pour d'autres organismes de la sphère sociale ou d'autres régimes de retraite.

Travailler dans la tech, à la Sécu... C'était votre plan ?

Véronique"En terminale, j'ai eu une prof de maths qui était vraiment l'incarnation d'une femme forte, libre et indépendante. Elle m’a dit, je pense que tu devrais faire une prépa’ scientifique, et potentiellement voir pour intégrer une école d’ingénieurs. Et j'ai adoré, j'ai adoré les études que j'ai faites. Et je me suis dit : "Eh bien maintenant, je fais quoi ?". Et donc, j'ai fait un peu finalement, comme tout le monde à cette époque-là, je suis arrivée dans l'informatique en tant que consultante en assistance à maîtrise d'ouvrage. Ce qui était nécessaire, c'était de savoir lire, de savoir écrire, de savoir écouter et puis traduire finalement des besoins qui étaient exprimés par des métiers qui étaient très différents. Et puis après, les traduire pour que du coup l'informatique puisse après derrière développer un programme informatique qui puisse permettre à ce métier de travailler. Et c'est comme ça que je suis tombée dans l'informatique. Je suis arrivée vraiment par le côté traduction entre les métiers et puis l'informatique et du coup j'ai jamais quitté. Au bout de sept ans, mon manager de l'époque avait souhaité que je puisse devenir ce qu'on appelle un business manager. Et donc il y avait un aspect budgétaire et commercial qui ne m'allait pas forcément, en tout cas dans lequel je me retrouvais pas. Je trouvais pas de sens à ces missions. Je suis restée un an et j'ai commencé à chercher un autre travail plutôt dans le service public. Et puis j'avais une amie qui m'a dit : “Je rencontre tous les jours des personnes qui te ressemblent, je trouve que tu serais bien à la Sécurité sociale.” Je dis bah pourquoi pas. Et je suis allée sur le site de recrutement et puis j'ai répondu à une annonce au sein de la Cnav et puis voilà, c'est comme ça que je suis arrivée à la Sécurité sociale et je ne l'ai plus quittée."

Jeune, vous vous imaginiez à cette place ?

Véronique : "Cette petite fille, avant même d'avoir peut-être certains freins, elle imaginait que tout était possible. Je voulais 1000 vies et je voulais faire 1000 choses. Donc je voulais être médecin. Je voulais être chanteuse, je voulais être prof. J'étais même persuadée d'avoir des pouvoirs magiques, donc je sais pas si elle serait étonnée ou pas. Je pense qu'elle serait contente, oui."

Être une femme dans la tech, ça change quoi ?

Véronique "Qu'est-ce que ça change d'être une femme ? Pour le coup, quand je parlais de cette petite fille à cinq ans, cette petite fille à cinq ans en réalité, ne s’est jamais posée... enfin, ne se posait pas la question de savoir ce qui était possible ou pas possible en fonction d'être une petite fille ou un petit garçon. Elle se posait pas ces questions-là. J'ai pu devoir prouver peut-être beaucoup plus de choses. J'avoue que si je n'avais pas rencontré d'obstacles qui étaient peut-être liés au fait que j'étais une femme, je ne me serais pas posé de questions."

Vos conseils ?

Véronique "Le conseil, c'est de ne pas hésiter. Il y a tellement de métiers différents qui sont qui sont liés à la tech, forcément, elles trouveront leur bonheur. C'est tout aussi possible que n'importe quel autre secteur d'activité. C'est juste : “Venez”. L'objectif, c'est justement de faire en sorte qu'il y ait de plus en plus de femmes qui soient du coup dans des postes qui sont liés à la tech."

[Incrustation à l'écran : La Sécurité sociale]

[Incrustation à l'écran : Rejoignez la Sécu ! Rendez-vous sur lasecurecrute.fr]