À la CPRPF, une association sportive qui met toute la caisse en mouvement

Pour Virginie Canicio, le sport est « presque une drogue » plaisantent ses collègues. C’est ce goût prononcé pour la pratique sportive qui a poussé la Responsable qualité assurés de la CPRPF (Caisse de prévoyance et de retraite du personnel ferroviaire) à prendre la présidence de l’association sportive qui gère la grande salle de sport installée dans le siège marseillais de l’organisme.

Le sport à la portée de tous

« Je fais aussi bien du vélo que de la course à pied ou de la salle… mais si j’aime me dépasser, ce n’est pas l’objectif de l’association : nous voulons permettre à tous de pratiquer quel que soit leur niveau, dans une ambiance conviviale et sans compétition » assure Virginie. Cette volonté d’accessibilité se retrouve également dans le prix de l’abonnement, modique et subventionné par le CSE, afin de ne pas freiner la pratique.

Ouverte en 2018, mise à disposition gratuitement et dont l’aménagement est financé par la CPRPF, la salle de 320 m2 propose de nombreux équipements de cardio et de musculation, accessibles aussi bien tôt le matin que le soir après le travail. Le midi ? « Quatre jours par semaine, nous faisons venir un coach pour deux séances collectives. C’est un moment particulièrement attendu et apprécié, cela fait venir beaucoup de monde » explique Virginie.

Transversalité & solidarité

De fait, l’association sportive compte 130 adhérents pour une caisse de 800 collaborateurs : un vrai succès populaire. « Cela permet à des gens qui ne se croiseraient pas forcément de se rencontrer. Ici, il n’y a pas de hiérarchie… et l’on est parfois étonnés de voir des gens en short, puis de les retrouver en costume quelques heures plus tard » s’amuse la présidente.

Parallèlement, le CPRPF propose également la participation à des événements sportifs hors-les-murs, en prenant en charge les inscriptions à des courses comme Marseille-Cassis, ou encore La Marseillaises des femmes. « Nous participons aussi depuis plusieurs années à l’Ekiden de Marseille, qui consiste à courir l’équivalent d’un marathon en relai. Là aussi, cela contribue à créer des liens et à renforcer la solidarité entre nous » se réjouit Virginie.