Arnaud, médaillé en ski alpin aux Jeux UNGSLOS (Union nationale des groupes sportifs et de loisirs des organismes sociaux)

Pour Arnaud Lecordier, le ski c’est d’abord une histoire d’enfance. « Mes parents m’emmenaient aux sports d’hiver une fois par an, alors j’ai eu la chance de pouvoir apprendre. Ce n’est que bien plus tard, en 2012, lorsque mes propres enfants ont commencé à faire de la compétition, que j’ai eu l’idée de m’y mettre aussi » explique-t-il.

Amateur mais compétiteur

Depuis, Arnaud profite chaque année de ses vacances à la montagne pour prendre part aux compétitions proposées sur place par l’École du ski français, lors desquelles il a déjà décroché plusieurs médailles. « J’ai beau pratiquer en amateur et pour le loisir, il y a toujours un peu d’adrénaline lorsque le chrono se déclenche… on y prend goût ! » confesse-t-il.

Cela fait partie des raisons qui l’ont poussé à participer récemment à deux éditions des Jeux d’hiver de l’UNGSLOS, l’association qui fédère les clubs sportifs des différents organismes de Sécurité sociale, à laquelle l’Urssaf Normandie est adhérente (mais c’est Eric qui en parle le mieux). À 56 ans, Arnaud y a été médaillé dans deux disciplines de ski alpin : le slalom géant et le slalom chamois. « Comme les gens viennent de toute la France, j’ai été opposé à de vrais montagnards. Pour un Normand comme moi, ça n’était pas gagné » s’amuse-t-il.

Rencontres et convivialités

Le skieur vante surtout la convivialité qui se dégage de l’événement, qui se tient deux fois par an avec, comme les jeux olympiques, une session estivale et une hivernale. « J’ai travaillé auparavant dans la grande distribution, et nous n’avions pas ce type d’opportunités. Ça nous permet de faire des rencontres : j’ai par exemple trouvé quelqu’un dans un autre organisme qui a un niveau comparable au mien et avec qui on se challenge tous les ans » se réjouit Arnaud.

La suite ? « J’ai fait du snowboard cette année aux Jeux UNGSLOS, et un jour j’aimerais bien essayer le ski de fond. Mais c’est physique… alors que la descente c’est un sport de fainéant, il suffit de se laisser glisser » plaisante-t-il. Avant de s’interroger : « Peut-être que je participerais aussi un jour aux jeux d’été ? Il y a de la pétanque et on est bons en Normandie, vous savez ! »

Découvrir d'autres portraits de champions Sécu et des initiatives d'organismes