Élise, membre de l’équipe de waterpolo Élite de l’Olympic Nice Natation

Depuis le lycée, Élise Cugnart passe son temps dans l’eau. Elle a d’abord pratiqué la natation synchronisée, avant de bifurquer vers le waterpolo. « On m’a fait comprendre que ma morphologie n’était pas la plus adaptée à ce qui s’appelle aujourd’hui la natation artistique, pour laquelle il vaut mieux être grande et fine… alors j’ai choisi un autre sport qui reste en lien avec la natation et demande des compétences physiques comparables » explique-t-elle.

2 à 3 heures d’entrainement quotidien

À 26 ans, Élise est déjà passée par plusieurs clubs : Rezé, Angers, Granville, et aujourd’hui Nice. Elle a ainsi pratiqué successivement en championnat régional puis national, où elle évolue aujourd’hui en catégorie Élite (équivalent de la 1re division) avec l’Olympic Nice Natation.

Le haut niveau demande des entrainements quasi quotidiens. « Tous les soirs ou presque je retrouve mon équipe durant 2 à 3 heures. Heureusement je bénéficie d’une organisation du travail assez souple, avec jusqu’à 3 jours de télétravail et beaucoup de congés qui me permettent par exemple de poser mes lundis lorsque j’ai un déplacement le weekend » raconte Élise. « Je ne suis pas sûre que j’aurais pu maintenir le même niveau en travaillant ailleurs » ajoute-t-elle.

L’esprit d’équipe sur tous les terrains

Outre l’aspect très complet du waterpolo, Élise apprécie le lien fort qui soude son collectif. « Nous sommes 6 joueuses de champ dans chaque équipe, alors tout le monde attaque et tout le monde défend ! Le fait de pratiquer un sport collectif m’aide aussi au niveau professionnel car même si, en tant que personne ressource, je travaille seule, je dois constamment trouver ma place au sein des équipes dans lesquelles j’interviens » témoigne celle qui, tous les jours, travaille pour développer des pratiques innovantes au sein de la Caf des Alpes-Maritimes.

Les JO en France ? Élise les voit comme une opportunité de mettre en lumière des sports moins médiatisés comme le sien, et à plus forte raison un championnat féminin qui peine encore à émerger et à maintenir son modèle économique. Quant à elle, elle compte bien regarder le plus de matches possible !

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