Magalie, tour à tour championne, arbitre et enseignante de judo

Au niveau sportif, certains se lassent vite. Pas Magalie Limousin : même après 38 ans de pratique, elle aime toujours autant le judo. « J’ai commencé à 7 ans, aujourd’hui j’en ai 45 ans et je suis toujours engagée dans cette discipline ! Au départ c’était plutôt un choix par défaut car il n’y avait pas beaucoup d’activités sportives dans ma commune, mais c’est vite devenu une passion » avance-t-elle. 

Sports-études & championnat de France

Adolescente, Magalie intègre un centre d’entrainement à Limoges pour relever le défi du haut niveau. « C’était l’équivalent d’une section sport-études aujourd’hui. On avait 2 heures d’entrainement quotidien, en plus des compétitions le weekend. C’était une période très intense durant laquelle je participais notamment aux championnats de France » se souvient-elle.

Soucieuse de ne pas faire passer ses études puis son travail au second plan, Magalie préfère ensuite réduire sa pratique pour se consacrer davantage à l’enseignement et à l’arbitrage. Elle devient ainsi arbitre pour les compétitions nationales entre 2010 et 2017, cela indistinctement pour les femmes et les hommes.

L’envie de transmettre sa passion

Ce qu’elle aime dans le judo ? « Je trouve qu’il y a un code moral, des règles et des valeurs qui me parlent. On travaille beaucoup sur le contrôle de soi et je crois que cela m’est utile y compris dans la vie professionnelle. On me dit souvent que je suis calme, alors que parfois je bous à l’intérieur » s’amuse-t-elle.

Aujourd’hui, Magalie se concentre sur l’enseignement du judo, pour former la relève. Elle y consacre 2 à 3 soirs par semaine, sans compter les déplacements du weekend où elle accompagne ses élèves. « J’ai eu la chance en 2003, lorsque j’étais dans un autre organisme de Sécurité sociale, qu’on m’accorde du temps pour passer mon brevet d’enseignante. Alors à présent, c’est moi qui m’arrange pour continuer à soutenir les activités du club tout en menant aussi de front ma vie pro à la Carsat Centre-Ouest ! » conclue-t-elle.