Massabir, danseuse au grand cœur

Petit rat de l’opéra de Paris, danseuse de salsa, prof et passionnée de Djamboola Fitness, la danse fait partie à part entière de la vie de Massabir Said, ou Massa comme l’appellent ses collègues. À tel point qu’elle a fait de ce sport un véritable levier de partage et d’ouverture aux autres.

On pourrait presque dire que Massa est née en dansant, tellement cette passionnée pratique ce sport depuis toujours. Mordue de danse et surtout très compétente, elle se fait vite repérer pour intégrer les petits rats de l’opéra-comique de Paris où elle passera deux ans à danser sur les airs de l’opéra en 4 actes de Cendrillon.

« La danse fait partie de moi et je pense de tout être » indique Massa, en nous listant ses différentes pratiques. D’abord classique, elle se met à la salsa et a ensuite découvert le Djamboola Fitness, concept qui allie la danse et le fitness sur des chorégraphies aux sonorités afro accessibles à tous et dont elle est tombée amoureuse depuis sa découverte en 2017. Lorsqu’elle rencontre le créateur canadien de cette pratique lors d’une masterclass, elle apprend qu’il recherche des instructeurs dans la capitale. Ni une, ni deux, cette fonceuse n’hésite pas une seconde. Depuis 2018, elle enseigne cette pratique dans des studios de danse parisiens.

En plus d’être une danseuse hors pair, Massa est très engagée dans le milieu associatif. Pour allier sa passion pour la danse et son goût pour les autres, elle a choisi de donner des cours de danses à plusieurs familles résidant en centre d’hébergement d’urgence avec le CASP ainsi qu’aux bénévoles et bénéficiaires de l’association Refugee food venant en aide aux personnes exilées. « Ça leur permet de retrouver confiance en eux. Ils recommencent à sourire, à parler sans avoir peur » nous explique Massa avec l’humilité qui caractérise les altruistes.

Dans son environnement professionnel, Massa a également souhaité partager sa passion pour le Djamboola Fitness « mes collègues voulaient découvrir le concept, ils m’ont encouragée à rencontrer le CSE et j’ai pu proposer cette activité à l’Ucanss » raconte-t-elle. Une belle opportunité pour les collaborateurs de l’Union des Caisses Nationales de Sécurité sociale, rendue possible avec l’aménagement par l’employeur d’une salle dédiée à la pratique du sport, « les gens se découvrent autrement que dans une salle de réunion ou derrière un bureau » conclut Massa.

Pour les Jeux, c’est en direction des autres que Massa réfléchit à s’engager, comme toujours. Désormais formée aux premiers secours, elle fera peut-être partie des bénévoles secouristes durant cette grande fête du sport.