Scolarité EN3S (École nationale supérieure de Sécurité sociale) "Dirigeant d'un organisme de protection sociale"
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Lucie Fauvel, élève de la soixantième promotion :
Je pense que ce qui est important quand on veut intégrer l'EN3S, c'est déjà de partager les valeurs de la Sécurité sociale et puis d'avoir envie d'y prendre part et d'y exercer des responsabilités.
Pierre Frizot, élève de la soixantième promotion :
Pour moi, la Sécurité sociale, elle est au cœur de nombreux enjeux qui font partie intégrante de notre vie à tous. La société, elle évolue et je pense que la Sécurité sociale elle doit évoluer et accompagner l'évolution de la société.
Rebecca Khalef, élève de la soixantième promotion :
Je savais que je voulais travailler dans le social, puisque j'ai des masters en droit social. Je savais que c'est ce que je voulais faire, c'est là que je suis tombée sur l'EN3S. Je suis allée sur le site internet qui est quand même particulièrement bien fait et en fait, ça m'a intéressé et je me suis dit, voilà c'est ça que je veux faire.
Laëtitia Jeanjean, directrice de la formation initiale de l'EN3S :
L'École nationale supérieure de Sécurité sociale, c'est une école de management qui forme les futurs managers stratégiques et agents de direction, cadres dirigeants des organismes de Sécurité sociale. Évidemment, il faut avoir une appétence pour les problématiques de protection sociale, la gestion des prestations, enfin la solidarité. Les valeurs de la Sécurité sociale doivent se retrouver aussi dans l'appétence des candidats pour ces différentes valeurs du service public et puis de la protection sociale plus spécifiquement.
Une formation adaptée au cœur des enjeux de demain
Rebecca Khalef :
Ce n'est pas du tout heu, on arrive en amphi, on prend nos notes et puis ensuite on change et on reprend un autre cours avec d'autres notes. Je l'ai vraiment vécu en me disant : il faut le prendre comme des billes et des outils. Vraiment, les cours, je les ai vus comme des enrichissements. Au final, on entend des interlocuteurs qui sont très variés, alors pour la plupart issus d'organismes, donc, qui ont en plus du bagage et de l'expérience.
Pierre Frizot :
La plupart des cours, c'est en petit groupe et on échange et on dialogue, et c'est aussi comme ça qu'on récupère des bonnes idées, qu'on réfléchit et qu'on entretient une dynamique.
Laëtitia Jeanjean :
Leurs fonctions à l'issue de la scolarité, ce sera ça, ça sera de mener des projets, ça sera travailler en équipe. Donc, dès la scolarité, on essaie de faire en sorte qu'ils expérimentent aussi ces méthodes de management de projet et de travailler en équipe.
Naïma Zarad, responsable de projet formation à l'EN3S :
Nos élèves, quand ils sortent de la scolarité en juillet, N plus un, ils doivent être opérationnels, ils sont attendus, ils sont attendus sur un poste précis avec des responsabilités dès leur sortie de scolarité.
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La force des stages pour une immersion totale
Lucie Fauvel :
C'est une scolarité qui est très riche, qui permet de découvrir les collègues de promotion, d'avoir des enseignements à la fois théoriques et pratiques, et puis de réaliser des stages qui sont très riches dans différentes branches et dans différentes fonctions.
Naïma Zarad :
On a plusieurs stages à proposer. On a les stages découverte dans un premier temps, où les élèves vont se familiariser avec les différentes branches qui constituent les organismes de Sécurité sociale. Puis on leur propose des stages métiers, des stages d'encadrement, et aussi des stages de direction, les, ce qu'on appelle les longs stages qui vont entre quatre semaines, un mois et trois mois.
Pierre Frizot :
On peut passer d'une CAF à une caisse primaire d'assurance maladie, à une caisse de retraite, une URSSAF, mais même des caisses et des régimes plus particuliers. C'est une richesse incroyable de pouvoir voir ça pendant l'année et demi de ma scolarité.
Guillaume Lacroix, ancien élève de l'EN3S, directeur de la Caf de l'Essone :
Ce qui, pour moi, était utile, parce que, moi, j'étais un élève externe, ce qui était utile pour moi, c'était cette alternance de stages, donc avec des mises en pratique réelles et puis avec les enseignements plus théoriques, qu'on puisse avoir les deux, parce que si on n'est que sur du théorique, au bout d'un moment, on n'est pas dans la réalité.
Une diversité de profils pour des échanges plus riches
Rebecca Khalef :
On a trois types de profils : les externes, comme moi, qui n'avaient aucune expérience préalable au sein de la Sécurité sociale ; les internes, qui, à la différence, avaient déjà une expérience au sein de la Sécurité sociale, pour certains d'ailleurs, pour la plupart, étaient déjà responsables ; et le troisième concours, qui, eux, sont issus du monde purement privé. Et donc, tout ce mélange de personnalités, d'expériences, de parcours de vie. En discutant, c'est super enrichissant, et on apprend beaucoup aussi de ce partage d'expériences.
David Torres, ancien élève de l'EN3S, directeur adjoint de la CPAM de Haute-Loire :
C'est pas un enseignement en soi, mais c'est un apprentissage en soi, et qui nous confronte d'ores et déjà à travailler avec des personnes qui sont soit assez similaires dans nos modes de fonctionnement, soient très différentes. Ce qui est quelque part, la, la vraie vie, puisque quand on prend nos postes, et parfois dans un contexte de mobilité, on est amené à travailler avec des personnalités, des fonctionnements, notamment au niveau managérial, très différents.
Lucie Fauvel :
Je pense que le fait d'être à Saint-Étienne, fait aussi qu'on a la promotion que l'on a, avec l'existence du Montebello, et le fait que finalement les élèves puissent vivre ensemble pendant ces 18 mois de formation. Et c'est ça aussi qui permet d'avoir des temps d'échanges entre nous, et c'est particulièrement riche, parce qu'au-delà des stages, à pouvoir échanger sur nos pratiques professionnelles et nos expériences, c'est ce qui rend la formation si intéressante.
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Une école à taille humaine
Aujourd'hui, j'ai pas de projet professionnel précis. Ce que je sais, c'est que l'EN3S offre la possibilité d'avoir un parcours très varié et d'exercer finalement différents métiers tout au long de sa carrière, que ce soit dans des fonctions métier ou dans des fonctions support. Et de loin, pour moi, c'est que la richesse de l'EN3S, c'est de permettre justement ce type de parcours.
Rebecca Khalef :
Je pense que nous laisser cette ouverture d'esprit, parce que je pense que c'est vraiment le terme, nous permet d'être adaptables et d'être réactifs et vraiment de pouvoir s'adapter à toutes les situations que l'on connaît.
Pierre Frizot :
En grandissant, en se construisant personnellement, on comprend un peu mieux ce qui a du sens pour nous, et moi je le trouve justement au sein de la Sécurité sociale.
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